Intermédiaire indispensable et interlocuteur privilégié en contact à la fois avec les collectivités locales, les partenaires sociaux et les institutions juridiques, l’agent immobilier s’impose comme un coach à la vente, un sésame à la visite, un directeur de campagne et un responsable de transaction.

1 agent sur 10 spécialisé au service des entreprises.

Plus de 114 000 salariés en agence, sans compter les travailleurs indépendants… Les agents se bousculent à la porte du marché immobilier français, se partageant un chiffre d’affaires annuel de plus de 15 millions d’euros, et se spécialisant souvent (environ un agent sur dix) dans les transactions à destination des entreprises (locaux commerciaux, bureaux, fonds de commerce, garages, hôtels…). Mandatés par des clients professionnels ou particuliers pour une mission de location, de vente ou de recherche de bien, ils sont le pivot central d’une succession d’actions concrètes et de procédures administratives.

Des missions et des rémunérations.

Agents-conseils auprès des vendeurs pour les aider à optimiser la présentation de leur bien sur le marché, ils se chargent généralement de requalifier les biens (valorisation et « home staging »), de réaliser des prises de vues (voire des vidéos), de rédiger des annonces, et de diffuser des offres, de la façon la mieux positionnée possible. Mettant en place de multiples actions commerciales, ils relancent leur fichier client, ils déploient flyers, affiches et panneaux, et ils battent la campagne sur internet. En rémunération de leur activité, ces prestataires disposent d’un ratio de frais d’agence librement fixé, mais obligatoirement affiché, qui équivaut généralement à un mois de loyer hors charges pour les locations, à 4 à 8% du prix de vente pour une transaction immobilière classique, et à 8% du prix de vente pour une transaction commerciale.

Des formations multiples.

Afin de bénéficier de la carte professionnelle indispensable à leur pratique (carte « T » ou carte « G »), les prétendants à la fonction d’agent immobilier doivent justifier d’un diplôme ou d’une expérience professionnelle spécialisée, dans le secteur juridique, commercial, économique, dans le domaine de la construction, de la vente, de l’architecture ou du BTP.