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Les idées reçues sur le ramonage de cheminée

Lorsqu’on habite une maison équipée de cheminée, le ramonage fait partie des travaux d’entretien auxquels on ne peut y échapper. Il consiste à éliminer les dépôts de suies et de goudrons qui s’accumulent dans le conduit de fumée avec le temps. Cependant, avec l’expansion des produits de ramonage sur le marché, on pense souvent à tort que l’intervention d’un ramoneur professionnel n’est plus nécessaire. D’autres idées fausses autour du ramonage se sont également développées depuis quelques années. Nous allons les énumérer dans le présent article. 

1. La cheminée est rarement utilisée, inutile de la ramoner !

Il est tout à fait faux de penser que le ramonage n’est pas requis si l’on n’utilise la cheminée qu’occasionnellement. En effet, il faut savoir que ce procédé ne se limite pas à brosser le conduit pour extraire les couches de créosotes. Il est recommandé de l’effectuer deux fois par an et l’intervention d’un professionnel comme cet artisan ramoneur à Foix sur ce site est impérative.

En effet, cet artisan profite de cette occasion pour inspecter l’état de l’appareil de chauffage. Au fur et à mesure des utilisations, le conduit de fumée peut en effet présenter des signes de dégradation comme les fissures, les infiltrations d’eau ou encore les traces de corrosion. Avant de remettre en marche la cheminée, il est capital de remédier à ces problèmes. 

2. Le ramonage est exclusivement effectué en automne  

Comme il est dit plus haut, il est préconisé de ramoner sa cheminée deux fois par an. En général, un ramonage sera effectué au cours de la période de chauffe. La seconde intervention aura donc lieu en dehors de celle-ci. 

Par conséquent, il est erroné de dire que le ramonage est pratiqué exclusivement en automne. Dès lors que l’on constate d’importantes accumulations de suies et de goudrons dans le conduit, on peut contacter un ramoneur pour le nettoyage du conduit. Malgré cela, sachez que le printemps demeure la saison idéale pour ramoner une cheminée. Au cours de celle-ci, les dépôts de créosotes sont encore secs. Ils seront donc plus faciles à éliminer. 

3. La bûche de ramonage peut remplacer le ramonage mécanique 

De nos jours, il est possible d’acheter en super marché des produits de ramonage tels que la bûche de ramonage ou la poudre de ramonage. Avec ces produits, le nettoyage du conduit devient à la portée de tous. Néanmoins, il faut savoir que leur utilisation ne peut se substituer au ramonage mécanique effectué par un artisan. 

En effet, ces produits de ramonage ne permettent pas d’éliminer efficacement les créosotes. Selon la nature de ces dernières (poussiéreuses, vitrifiées ou cristallisées), le ramoneur met en œuvre des techniques différentes. En outre, ces produits ne permettent pas de détecter les problèmes structuraux. Pour des raisons de sécurité, il vaut donc mieux s’en tenir au ramonage mécanique. 

4. On utilise du bois sec, le ramonage n’est plus obligatoire 

Certes, les bois secs produisent moins de créosotes. Mais que le bois soit sec ou pas, le ramonage reste obligatoire. En effet, les dépôts de créosotes sont dangereux aussi bien pour l’habitation que ses occupants. Il s’agit en effet de substances hautement inflammables. Ils peuvent provoquer la surchauffe du conduit et donc, un feu de cheminée. 

En outre, lorsqu’ils sont trop importants, la fumée issue de la combustion refoule vers l’intérieur de la maison. Comme elle est chargée de monoxyde de carbone, une exposition prolongée à cette fumée est risquée pour la santé. 

Pour terminer, il faut savoir que le ramonage est exigé par les compagnies d’assurance. Le règlement sanitaire départemental type (RSDT) en vigueur au niveau de chaque localité impose également sa mise en œuvre.