Alors que la conjoncture immobilière bretonne patauge dans la morosité et que le volume des transactions est en chute libre, les propriétaires et les promoteurs installés à Dinan tirent plutôt bien leur épingle du marché.

Région immobilière à tendance sinistrée.

La tendance régionale ne change pas de cap depuis un an : il y a bien plus d’offres de vente que de demandes, et cela entraine un tassement inévitable des transactions et un net recul des statistiques. Le marché enregistre ainsi contre vents et marées une baisse de 43% sur les ventes de logements neufs et une chute de 25% sur celles de terrains à bâtir. Même sur la côte, les prix sont à la baisse et les transactions se négocient au bras de fer.

Dinan surnage et attire.

En dehors des biens de prestige qui (clientèle internationale oblige) ne connaissent jamais la crise, la ville de Dinan bénéficie de son côté d’un micro-climat d’attractivité immobilière, n’en déplaise à St-Malo, Dinard et Rennes, ses charmants voisins et agents de séduction. La petite agglomération bretonne qui sait se faire discrète et agréable constate ainsi une augmentation moyenne de 4,5% sur le prix de vente de ses maisons, et un bonus de 2,5% sur celui de ses appartements. À bon entendeur acheteur, vendu !

Avec une hausse des loyers conséquente alors que les salaires stagnent et que les prêts bancaires sont de plus en plus compliqués à décrocher ; la ville de Lyon anticipe les 150 000 familles supplémentaires qu’il lui faudra accueillir dans les quinze années à venir.

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