Familles princières, magnats des affaires, héritiers industriels, esthètes et amateurs de bon goût… les riches étrangers se ruent sur la capitale française, mettant la main coûte que coûte et à prix d’or sur la moitié des biens estimés à plus de 4 millions d’euros. Retour sur les quartiers qui meublent le mieux ce phénomène de luxe et ce marché florissant.
Le Triangle d’Or : du bling, du cash et du shopping.
Quand ils s’offrent un pied à terre dans la ville de Flaubert, de Chanel et de Lagardère, les milliardaires de Russie, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Asie posent leur bagagerie de luxe autour des avenues Montaigne, des Champs-Elysées et Georges V. Nichés au cœur de ce luxueux cocon du 8ème arrondissement pour un investissement bling bling avoisinant les 15 000 euros du mètre carré, ils ont alors tout le loisir de dévaliser les boutiques de mode, de joaillerie, de parfumerie et d’accessoires de prestige sans avoir à stresser leur chauffeur ou à héler un taxi.
L’île Saint-Louis : l’American Dream.
Ces onze hectares naturellement enserrés dans les bras de la Seine composent, avec leur voisine l’Ile de la Cité, l’une des destinations résidentielles de prédilection des acheteurs américains (Etats-Unis et Canada). Port d’attache du fameux glacier Bertillon, ce territoire riche en appartements de luxe et en hôtels particuliers relie au reste de la capitale via cinq ponts. Parmi ses locataires célèbres, on recense notamment Charles Baudelaire, Marie Curie, George Pompidou, Daniel Auteuil, Guy Bedos, Jamel Debbouze, Camille Claudel, Léon Blum et George Moustaki.
Saint-Germain : la dolce vita.
Les Italiens aiment tellement les rues de ce sublime bourg du 6ème arrondissement parisien, qu’on l’appelle depuis longtemps et sans doute à jamais le « quartier latin ». Haut lieu de la vie culturelle et intellectuelle, il abrite philosophes, écrivains, musiciens, hommes politiques, cinéastes et comédiens. Aussi légère et onirique soit-elle, cette french touch chic et culte a un coût qui plomberait bien des budgets moins consistants : une résidence principale ou secondaire se monnaie par ici entre 10 000 et 20 000 euros du mètre carré.